La ZAC Brabois Forestière ouvre de nouvelles opportunités tertiaires dans le bassin d’emploi de Nancy
Par la rédaction, le
La pose de la première pierre de la nouvelle agence Socotec de Nancy ce lundi 11 mars concrétise les ambitions du parc d’activités Brabois Forestière. Cette ZAC de 33 hectares portée par la Communauté de communes de Moselle et Madon veut ouvrir de nouvelles opportunités dans le tertiaire, à l’ouest de l’agglomération de Nancy.
De nouvelles opportunités s’ouvrent pour les implantations tertiaires à l’ouest du bassin d’emploi de Nancy. La commercialisation du parc d’activités Brabois Forestière est désormais engagée à Chavigny (Meurthe-et-Moselle). Le tout premier bâtiment de cette ZAC (zone d’aménagement concerté) de 33 hectares portée par la Communauté de communes de Moselle et Madon (CCMM) sera occupé en septembre prochain.
Il hébergera les 16 salariés de l’agence Socotec jusqu’alors installés dans une maison de maître au centre-ville de Nancy. Le spécialiste en prévention des risques de la construction a posé la première pierre de sa nouvelle agence ce lundi 11 mars en présence d’Éric Mattmann, directeur des opérations immobilières France de Socotec, Pascale Willaume, sa directrice pour la région Grand Est, Jennifer Humbert, directrice de l’agence de Nancy, Hervé Tillard, maire de Chavigny, Filipe Pinho, président de la CCMM et du député Dominique Potier.
« Ce déménagement s’inscrit dans un mouvement de rénovation de l’image du groupe. Dans le Grand Est, notre siège historique de Strasbourg, ainsi que notre agence de Mulhouse s’installent dans de nouveaux locaux dès la semaine prochaine », précise Pascale Willaume, directrice Grand Est de Socotec. Dans l’hexagone, plus de cinquante agences auront déménagé entre 2018 et 2020.
Le promoteur strasbourgeois, Les Constructeurs Réunis (LCR) porte ce programme immobilier de 350 m². Il y associe la construction d’un bâtiment de 680 m² divisible en plusieurs baux. L’investissement atteint 2 millions d’€ toutes dépenses confondues pour les deux projets. « Nous sommes sur une zone d’activités périphérique, où le stationnement est bien proportionné. Elle répond entre autres aux besoins de mobilité des sociétés qui emploient des commerciaux », livre Enzo Bartolomeo, responsable de l’agence LCR de Nancy.
Dans l’environnement de l’Université de Lorraine et du CHU
La nouvelle ZAC de 33 hectares joue en effet la double carte d’une situation géographique et d’un cadre attractifs. Elle est implantée le long de l’A33 – le contournement ouest de l’agglomération – sur le plateau de Haye qui surplombe Nancy, en bordure du vaste massif de la forêt de Haye. L’établissement public foncier lorrain (EPFL) a assuré le portage du foncier. Son aménagement a été confié par la CCMM à la Société d’économie mixte d’Équipement du Bassin Lorrain (SEBL).
La société d’économie mixte a engagé 2,1 millions d’€ pour aménager la première des trois tranches. « Pour la Communauté de communes de Moselle et Madon, c’est une ouverture sur la Métropole du Grand-Nancy. Cette ZAC prolonge en effet la dynamique économique qui préexiste de l’autre côté de la rocade autoroutière », analyse Jérôme Barrier, le directeur-général de la SEBL.
Le parc d’activités est en effet voisin du technopole vieillissant de Brabois construit à la fin des années 70. La métropole a engagé son renouvellement en 2017 en l’incluant dans un plus vaste ensemble de 550 hectares baptisé Technopole Henri Poincaré. Le nouvel ensemble associe notamment trois campus de l’Université de Lorraine, ainsi que le CHU, avec l’ambition de relancer la dynamique fondée sur le triptyque « territoire-économie-recherche ».
Hervé Tillard, vice-président de la CCMM en charge du développement économique évoque la triple intuition qui a présidé au lancement de Brabois Forestière. L’élu évoque sa bonne situation géographique pour accueillir de l’activité économique, la rareté du foncier « qui commence à se faire sentir sur le technopole Henri Poincaré », ainsi que « l’engorgement des entrées de l’agglomération ».
Mais le projet a notamment dû résister à l’appétit de grandes surfaces commerciales. « Nous aurions déjà rempli la ZAC ! », glisse Filipe Pinho, président de la communauté de communes. Il aurait également du surmonter les résistances de la métropole. « En tant que président du syndicat mixte Multipôle Sud Lorraine (ex schéma de cohérence territoriale SCOT Sud 54, ndlr), notre objectif n’est pas de s’opposer mais d’être complémentaire », poursuit-il. Les élus rappellent que la zone a notamment servi de base arrière à une vingtaine d’entreprises lors de la construction du site de Brabois du CHU dans les années 70.
Source : Traces Ecrites >> Actualité >> Territoires >>Immobilier >> Lorraine >> 13/03/2019 >> Par Philippe Bohlinger
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