Au mois d’août prochain, la PME spécialisée dans la sous-traitance en mécanique de précision investira ses nouveaux locaux, un bâtiment de 1 400 m² actuellement en construction dans le parc Altaïs de Chavanod.
Par la rédaction, le
L’investissement doit permettre à la société de poursuivre son développement grâce à un outil de travail moderne, ajusté et configuré pour des tâches telles que le contrôle, l’assemblage et le montage.
Pour Franck Gouin, son dirigeant, il s’agit notamment de « répondre à la croissance de l’activité dans le domaine médical et à la demande d’autres clients ». Mais aussi « d’être réactif en réalisant des montages dans un milieu adapté ». Spécialisée dans l’usinage de pièces de précision, l’entreprise n’a eu de cesse de se diversifier, dans les domaines du médical, de l’aéronautique et de l’automobile, tout en misant sur la technicité de pièces réalisées en petites séries et prototypes. « Quand des clients viennent nous voir, notre travail consiste à trouver des solutions techniques et à optimiser au maximum la pièce en jouant sur les matériaux, en changeant certaines tolérances sur les nouveaux sous-ensembles, en reprenant les plans… Nos priorités sont le délai, la qualité et le coût. »
Qui dit optimisation dit investissements
En 2009, lorsque la crise a émergé, l’entreprise a acheté une machine cinq axes… « Plutôt que de faire le dos rond, cela nous a permis de nous développer », constate le patron. Aujourd’hui, la politique est la même. « Plus on montera en technique, plus on pourra se diversifier et sortir du lot. »
Grâce à ce nouvel outil de travail, équipé de machines modernes, la SAS se donne les moyens de répondre aux besoins de sa clientèle et lorgne déjà sur de nouveaux marchés, au-delà de la région Rhône-Alpes et de la Suisse, sa zone de chalandise actuelle. Une embauche est déjà intervenue et d’autres pourraient suivre, de façon à porter l’effectif à une vingtaine de personnes. Certifiée ISO 9001, l’entreprise pourrait aussi s’engager dans la certification EN 9100, spécifique à l’aéronautique.
« Pour exister, il faut toujours se remettre en question », conclut Franck Gouin
Source : Ledauphine.com Haute-Savoie