MAROILLES : La future clinique vétérinaire sera prête pour cet hiver

La zone artisanale de Maroilles accueillera prochainement l’équipe de vétérinaires installés depuis le début des années 2000 dans la Grande Rue. Le bâtiment est en cours de construction. Les premiers patients à quatre pattes y seront soignés dès cet hiver.

La dalle a été coulée, les murs élevés. Les ouvriers s’attaquent à présent à la pose des fenêtres. Le bâtiment qui est en cours de construction, route de Maubeuge à Maroilles, prend forme. D’ici peu, il accueillera l’équipe de vétérinaires qui consultent dans le cabinet de la Grande Rue (et à domicile dans les campagnes environnantes). Le panneau, planté à l’extrémité du terrain, donne un aperçu de la future clinique. Toiture plate, lignes épurées et rectilignes, le tout baigné de lumière.

Aux commandes, les trois associés actuels ; Jérôme Dessars, Benjamin Gavage et Antoine Ramette. « Nous commençons à être nombreux, explique ce dernier. Il fallait un local qui soit capable d’accueillir correctement tous nos collaborateurs ainsi que nos clients. (…) C’est un investissement logique. »

Au début des années 2000, Antoine Ramette était seul en poste à Maroilles. À l’époque, il s’était associé au docteur Régis Coutier, de Prisches. Le cabinet – qui assure les urgences 24 h/24 – s’est progressivement agrandi jusqu’à accueillir aujourd’hui six vétérinaires salariés (en plus des trois associés), deux pédicures pour bovins, un inséminateur, un second en formation et quatre secrétaires. L’équipe est pluridisciplinaire. « Certains sont spécialisés petits animaux, d’autres, gros animaux – vaches et chevaux. Notre rayon d’action autour de Maroilles est large ; Cambrai, La Capelle, Maubeuge, Bavay, Le Quesnoy. »

Déménagement cet hiver

Le projet de déménagement s’est concrétisé il y a environ un an et demi, avec l’achat d’une parcelle sur la zone artisanale de Maroilles à la communauté de communes du Pays de Mormal. Sur les 9 500 m2 de terrain, seront construits deux bâtiments. Le premier (620 m2) sera dédié à la clinique, avec une salle d’attente, des salles de consultation, deux blocs opératoires, un chenil d’hospitalisation, des bureaux, un espace cuisine, un appartement pour stagiaire ou encore un local commercial. « À l’avenir, nous pourrions, par exemple, le louer à une toiletteuse », imagine Antoine Ramette. Le second bâtiment (180 m2) abritera du matériel utilisé en élevage, un local de stockage ainsi qu’une zone dédiée à l’examen et l’hospitalisation des chevaux.

La livraison du bâtiment est programmée à l’automne. Le déménagement suivra cet hiver.

Source : La voix du nord >> 15/07/2017 >> Par Elodie Bartolic