L’entreprise Bâches Boon va s’installer dans la zone d’activités du bois à Fleurbaix
Par la rédaction, le
L’entreprise Bâches Boon de Wavrin, spécialisée dans la confection de bâches, toiles et filets pour les professionnels et les particuliers, va déménager dans un nouveau bâtiment qu’elle est en train de faire construire dans la zone d’activités du bois. L’installation est prévue en novembre.
Un nouveau bâtiment est sorti de terre dans la zone d’activités du bois. Il abritera au plus tard fin novembre l’entreprise Bâches Boon, actuellement située à Wavrin depuis 2013. Il s’agit d’une société qui date de 1870 et qui, à l’origine, confectionnait des chapiteaux en toile pour les cirques et les forains. Au fur et à mesure, et au grès des propriétaires, l’activité de confection de bâches, toiles et filets s’est diversifiée vers le monde des entreprises et des particuliers. « On continue les bâches pour le monde forain, on fait des structures gonflables pour les parcs d’attractions, on travaille aussi, entre autres, pour les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du bâtiment, de l’événementiel et pour des particuliers », explique Antoine Willefert, qui a racheté l’entreprise en 2016. Aujourd’hui, Bâches Boon compte huit salariés.
Deux embauches en septembre
« Dans nos locaux actuels qui mesurent 900 m2, nous sommes locataires. Le bâtiment n’est plus adapté à nos besoins pour la confection. » Pour continuer à faire prospérer sa société, Antoine Willefert a voulu voir plus grand. Il a donc décidé d’investir dans la zone d’activité du bois. Il a acheté un terrain de 5 000 m2 pour y faire construire un atelier de 1 000 m2 et un espace pour les bureaux, salle de réunion, réfectoire, vestiaires et zone d’archives de 170 m2. Cela représente un investissement de 800 000 euros en comptant le terrain, le bâtiment et le déménagement.
« Grâce à la communauté de communes Flandres Lys (CCFL) qui cherchait à développer la zone, j’ai pu acheter le terrain à un coût réduit, soit 5 euros le mètre carré. J’avais cherché ailleurs mais je n’avais rien trouvé. S’il n’y avait pas eu ce tarif, je n’aurais pas pu faire construire. Pour pouvoir acheter, il fallait correspondre à un cahier des charges bien précis et passer un entretien devant Bruno Ficheux, le président de la CCFL et Joseph Catteau, le maire de Fleurbaix. Mon dossier est ensuite passé en commission et ma candidature a été retenue. »
Le chef d’entreprise va pouvoir donner un nouveau souffle à Bâches Boon. « On a pensé l’agencement et les espaces de travail de ce nouveau bâtiment avec mes employés. On va pouvoir être plus rentable, développer une nouvelle activité de réparation des bâches des semi-remorques et d’autres nouveaux produits et services. On va également faire des économies d’énergie. » À partir de septembre, l’entreprise va également chercher à recruter deux couturières industrielles. Des formations en interne pourront être dispensées.
Source : La voix du nord >> Armentières >> 01/08/2019 >> Par Auriane Stanesco
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