CSJ-emballages vient de s’installer dans la zone industrielle
Par la rédaction, le
Cet été, les automobilistes ont pu suivre la construction du bâtiment le long de la route départementale 678. C’est l’entreprise CSJ-emballages qui a investi les locaux.
Christian Mino est le gérant de la société CSJ. C’est un spécialiste de l’emballage, de toutes sortes d’emballages. En 2012, il achète un bâtiment à Clairvaux-les-Lacs pour créer une pizzeria avec son fils et son épouse, et à partir de 2015, il s’intéresse à l’activité emballages et devient grossiste avec une plate-forme en e-commerce pour les particuliers et pour les professionnels. Ce type de vente a le vent en poupe, il se trouve à l’étroit et se démène pour trouver un espace plus adapté à ses besoins.
Il fait alors un gros investissement dans un grand bâtiment neuf. « 90 % des ventes de font en dehors de la Franche-Comté », s’étonne-t-il. Les clients viennent essentiellement des grandes métropoles. « CSJ vend à l’étranger, Etats-Unis, Canada, Norvège, Italie et Belgique. » Les artisans commencent à s’intéresser à ce type de vente de marchandises, « d’autant que les professionnels, contrairement aux particuliers, ont la possibilité de venir faire leurs courses dans la zone directement. »
Les fournisseurs et les produits
70 % des fournisseurs sont français, tels qu’Aluplast, Elve, Sacpo, Tradizer… Seules les gammes écologiques sont importées de Chine, les produits à base de bagasse, ou pulpe de la canne à sucre chauffée et compressée, ou ceux à base d’amidon de maïs, comme les gobelets biodégradables, ou les pailles. On y trouve un grand panel de produits, tels que barquettes alimentaires en carton, emballages alimentaires et produits d’entretien, boîtes pâtissières et à pizza, films alimentaires ou étirables, des produits d’hygiène, du matériel pour l’entretien.
Les problématiques rencontrés
Le projet d’installation dans la zone ne se fait pas simplement. Plusieurs obstacles se présentent à lui, le plan local d’urbanisme prévu est remplacé par le règlement national d’urbanisme qui stipule des règles différentes du permis d construire. Christian Mino remercie Michel Jourdant, maire sortant pour sa ténacité à faire aboutir son projet d’installation.Le second problème et celui du réseau informatique très vite saturé. « Je ne dispose ici que de 10 Mo alors qu’à Clairveaux, j’en avais 60. On a deux réseaux ADSL et pour le téléphone un réseau SDSL (NDLR : technologie d’accès à Internet haut débit). Christian Mino se désole de ne pas répondre à toute la demande, de plus il ne peut faire d’embauche. Il a écrit à la responsable économique de la Communauté de communes du Pays-des-Lacs. « Nous ne pouvons prendre de commande le matin », explique-t-il.
Source : le progres >> edition jura sud >> 1 mars 2020
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