Capinfo grandit dans les services
Par la rédaction, le
Capinfo vient d’investir un million d’euros dans la construction d’un nouveau siège à Hoerdt. Cette implantation permettra à la société de services informatiques qui fêtera ses 20 ans cette année d’élargir encore son horizon.
A l’étroit dans ses locaux d’Eckbolsheim, elle n’était plus en capacité d’augmenter ses effectifs. Désormais, Capinfo va pouvoir renforcer encore un peu plus ses équipes techniques. La société de services informatiques créée en mai 1997 par Richard Hoeckel a d’ailleurs déjà commencé à le faire. Elle a profité de l’espace supplémentaire qu’elle vient de s’offrir pour recruter de nouvelles compétences, et ne compte pas s’arrêter aux 23 salariés actuels. « Nous cherchons encore du monde », indique le dirigeant.
Son emménagement, en septembre dernier, dans le nouveau bâtiment qu’elle vient de faire construire dans la nouvelle zone d’activités de Hoerdt au prix de près d’un million d’euros d’investissement lui donne les moyens de poursuivre son développement, déjà soutenu. « Ces deux dernières années, nous avons connu une croissance de 15 % », et même de « près de 30 % l’an passé », se félicite Richard Hoeckel. La PME a terminé 2016 avec un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros.
Croissance soutenue
Cette progression est le produit de sa montée en puissance dans les services qu’elle propose à ses quelque 250 clients, pour l’essentiel des PME et des PMI de la région. Car Capinfo ne se contente pas d’équiper les entreprises en matériel et d’assurer la maintenance. « Nous avons investi de façon assez conséquente en infrastructure informatique », explique Julien Hoeckel, responsable commercial et du développement de la société. L’entreprise familiale s’est dotée d’une importante capacité de stockage dans le datacenter de SFR au Port du Rhin pour encourager ses clients à « mieux appréhender les offres cloud ». « Nous sommes également passés opérateur », précise Richard Hoeckel. « Nous sommes référencés auprès de l’ARCEP pour fournir la fibre optique et les liens » internet aux entreprises qui ont besoin de débits importants. Cette offre, issue « de la demande de nos clients d’avoir un seul interlocuteur, nous a apporté des comptes plus stratégiques à forte valeur ajoutée », précise-t-il.
Capinfo s’est développée aussi dans deux créneaux plus spécialisés. Les solutions de gestion d’abord. « Nous sommes centre de compétence Sage », résume Julien Hoeckel. « Nous intégrons des solutions de comptabilité et de gestion de trésorerie », et « nous sommes particulièrement investis sur les solutions de paye. Nous allons pousser notre propre offre de business intelligence afin de fournir des tableaux de bord aux chefs d’entreprise ».
Un cabinet d’architecture sur deux dans le Bas-Rhin
La société s’est dotée enfin de solides compétences dans la conception assistée par ordinateur (CAO) à destination des architectes et des bureaux d’études. « Nous proposons une offre complète 2D et 3D avec la panoplie de logiciels qui vont avec. Nous assurons le suivi, la maintenance, l’hébergement, le stockage de données et la formation » qui est délivrée par les quatre architectes et thermiciens recrutés pour cela par Capinfo. Résultat : « nous équipons aujourd’hui un architecte sur deux dans le Bas-Rhin ».Ce pôle CAO, estiment les dirigeants, est appelé à croître encore avec le développement de la maquette numérique (BIM) « Le BIM a été très porteur en 2016, et le sera encore plus dans les trois ans à venir », assure Julien Hoeckel.Il a d’ores et déjà permis à l’entreprise alsacienne d’étendre son rayon d’action. « Nous avons une antenne commerciale à Colmar », ainsi qu’« une présence à Nancy et dans les Vosges », ajoute RichardHoeckel qui ne prévoit pas d’aller beaucoup plus loin. Et pour cause : « La maintenance nécessite de la réactivité ».Pour lui, le développement de Capinfo passera par celui des services « qui représentent aujourd’hui 50 % de notre activité, contre 25 il y a six ans ». Le dirigeant est prêt à faire face à une croissance soutenue. « Nous avons, sourit-il, la possibilité d’étendre notre bâtiment si l’activité le demande dans les années à venir ».
Source : DNA >> Accueil >> Economie >> Hoerdt >> 06/04/2017 >> Par Odile Weiss
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