Born to Build
Par la rédaction, le
Depuis quelques années, le métier de contractant général s’est répandu en France. Il consiste à proposer une prestation de construction sur-mesure et clé en main, de la conception à la livraison d’un bâtiment industriel, logistique ou tertiaire, incluant toutes les prestations techniques et administratives. Dans ce domaine, LCR – Les Constructeurs Réunis, spécialiste de l’immobilier d’entreprise, s’est montré précurseur en France à la fin des années 80. Retour sur une success story alsacienne…
Après avoir identifié les besoins exprimés par les Maîtres d’ouvrage, la réussite de LCR s’est construite sur une méthode qui consiste à les mettre en relation avec un interlocuteur unique. « L’idée, c’était de simplifier la relation entre le client, l’architecte – homme de base – et la ribambelle d’acteurs qui l’ont progressivement rejoint : une association croissante de compétences qui avait certainement du bon jusqu’à ce que les prix et les délais dérapent ! » , nous explique Patrick Jean, le Président de LCR.
L’entreprise, créée un 1er avril 1988 s’est entourée de partenaires locaux spécialisés dans leur domaine de compétences. LCR prend ainsi en charge l’ensemble des études et des démarches auprès des administrations, des bureaux de contrôle, des prestataires ou des fournisseurs, en intégrant rigoureusement les contraintes règlementaires comme le Code du travail, le Code de l’Urbanisme ou la Nomenclature des installations classées pour la Protection de l’environnement (normes ICPE). Le nom de la société à lui seul évoque l’essentiel : « L’esprit, c’est la réunion. Se mettre ensemble, à côté du client.
Avancer de pair, avec lui, avec les acteurs qui nous entourent », poursuit Patrick jean. Le confort de la relation qui s’est installée, la réactivité, l’expertise, et le respect des engagements dont LCR a su faire preuve très vite devenus la marque de fabrique de cette nouvelle méthode. La proximité est au cœur de LCR, une belle structure alsacienne qui en termes de réalisation ne travaille pas à plus de 80 à 100 km de ses établissements. Cela suppose évidemment un haut niveau d’organisation et surtout un réseau établi pour assurer le respect du cahier des charges et des engagements. Un réseau qui devrait mailler le territoire national à l’horizon 2020…
Installée depuis 2004 à l’Espace Européen de l’Entreprise, une des plus grandes zones tertiaires de l’Eurométropole de Strasbourg, LCR qui emploie à ce jour 61 salariés, n’a de cesse de se développer : 5 nouvelles agences ont vu le jour à Mulhouse, Lyon, Metz, Lille et Besançon avant de couvrir, d’ici quelques années, le reste de la France. Patrick Jean savait que LCR deviendrait un jour une grande entreprise, mais a toujours su maîtriser son ambition. Il s’explique : « Il y a un temps pour tout, surtout si on veut vraiment intégrer et impliquer les gens dans l’entreprise. ce qui me plait au préalable, c’est d’embaucher ces jeunes diplômés en CDI, de leur confier des responsabilités et de le amener à être pleinement autonomes sur une période de 3 ou 4 ans. Leur faire confiance en sachant que 1 + 1 ne font pas 2, surtout dans notre métier. Etre chef d’entreprise est une responsabilité qui nous oblige, j’en ai pris conscience tout au long de ma carrière ! Nous ne sommes pas dans leur peau, mais on s’engage à faire en sorte que nos salariés se sentent bien. C’est un état d’esprit. La jeune génération que nous formons à nos méthodes représente un sacré atout pour notre développement et pour la confiance que les clients placent chez nous ».
A ce jour, LCR a livré plus d’un millions de mètres carrés de bâtiments d’activités et de bureaux. En 27 années d’expériences, LCR est devenue une marque et une entreprise citoyenne soucieuse du respect et de la protection de l’environnement, véritablement ancrée dans la région. « L’attachement à l’Alsace fait partie de la culture de notre entreprise. C’est un gage de sérieux et de qualité vu de l’extérieur. Et puis, nous sommes pour la défense des territoires ».
Petit à petit, de nombreux concurrents ont tenté, eux aussi, de se positionner sur le même créneau. Une menace pour le précurseur français du métier de contractant général ? « On peut être très bon sur la technicité, ou sur les prix, voire sur les délais, mais si le contact ne passe pas, le leadership sans humilité ne sert à rien ! Notre remise en cause doit être quotidienne, permanente. Nous sommes moteur de notre secteur d’activité et n’allons pas nous repositionner, mais plutôt continuer à nous inscrire dans un environnement que l’on connaît bien et que l’on respecte. Anticiper et maîtriser pour ne pas subir, voilà notre devise ! Cela fait bien longtemps que notre métier ne consiste pus à mettre une pierre sur une autre pour construire un mur, mais à découvrir les besoins non exprimés et penser client, intérêt général en donnant sens à notre action…
Notre culture et botre savoir-faire sont gravés dans la durée, et pour ce faire nous intensifions l’intéressement des collaborateurs aux résultats et à la vie de l’entreprise », conclut-il.
Source : ZUT ! Adira Hors Série 2015, p.24 >> février 2015 >> par Eurydice HALLER
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