40 000 m2, 150 employés visés : Auto JM prêt à ouvrir une concession automobile XXL le 2 janvier
Par la rédaction, le
Un véritable process industriel se met en place sur le site en construction d’Auto JM, à la ZAC des tourelles de Morvillars : de la livraison de l’automobile, neuve ou d’occasion, à la remise des clés au client, un suivi par étapes où tout a été pensé pour la circulation. Visite d’un lieu XXL.
Comme dans les concessions haut de gamme, le client viendra chercher son véhicule neuf dans un bureau où le véhicule aura été conduit. « Nous ne sommes pas nombreux à le faire » sourit Vincent Martinez, président d’Auto JM. Le 2 janvier 2023 marquera l’ouverture du nouveau site : 40 000 m² à Morvillars, dans la ZAC des Tourelles, en bordure de RN 19 où passent chaque jour 10 000 véhicules. « Nous espérons doper nos ventes malgré la crise », poursuit le président, dont le père, Joseph, a créé cette belle affaire dans le Pays de Montbéliard en 1975. Deux sites historiques, Audincourt et Grand-Charmont, sont réunis en un seul par cette opération. Il est plutôt content de ce qu’il voit, lors de la visite de chantier. Espace, luminosité, clarté. Mais surtout un process de type industriel qui va rationaliser la vente des véhicules. Tout a été pensé pour que le client reçoive, dans d’excellentes conditions, une voiture contrôlée et impeccable. L’acheteur ne verra qu’une petite partie de l’immobilier, en cours d’aménagement : 2 000 m² d’une architecture design aux dernières tendances, dotés de grandes baies vitrées. « Nous avons aussi 2 000 m² d’atelier et 40 000 m² de préau », explique Raynald Thévenet, directeur général depuis quatre ans. Ingénieur de formation, il est arrivé pour s’occuper de ce projet ambitieux. Il a travaillé avec les constructeurs pour définir les plans de ce process pensé en termes de fluidité de circulation et de qualité.
Doubler les ventes
Le constructeur a tenu les délais au jour près. Pas de retard de commande ni de matériaux pour le gros œuvre et le bâtiment. Les équipements en revanche peuvent avoir un peu de retard. C’est le cas pour l’appareil photo panoramique qui gardera un cliché de tout véhicule reçu. « J’attends une pièce d’Allemagne, mais c’est une question d’heures », sourit le spécialiste, qui équipe des garages dans toute l’Europe. Comme pour toute photographie, la lumière est essentielle.
Mandataire depuis deux générations, Auto JM devrait gagner encore en notoriété. « Nous allons être l’un des plus gros du secteur », résume le président, dans l’affaire depuis ses 18 ans. « Nous vendons actuellement de 2 000 à 3 000 véhicules et tablons sur 6 000 à 10 000 ». Les salariés, passés de 90 à 63 lors de la crise, devraient logiquement augmenter. 150 employés sont visés. « Nous leur préparons de bonnes conditions de travail, une grande salle de repos et un espace barbecue », montre la direction.
Les véhicules neufs viennent de toute l’Europe. De nombreuses marques sont accessibles, les plus demandées. « Nous ne pouvons pas préparer de mandats avec toutes, le travail de préparation prend plus de 18 mois », explique Vincent Martinez.
En occasion, trois origines
Actuellement, le marché est assez tendu sur le neuf. « Nos clients acceptent d’attendre plus longtemps, jusqu’à 18 mois au lieu de 3 auparavant ». Ceux qui ne peuvent patienter se tournent vers l’occasion. « En occasion, nous mettons en circulation des véhicules revendus à l’issue de leur contrat de loyer location, des voitures achetées cash à nos clients sous forme de reprise, et des véhicules de nos partenaires du neuf », détaille le président.
Le directeur général montre le process : les camions arrivent dans un hangar conçu en tunnel et repartent par l’arrière, sans manœuvre. Les véhicules seront examinés, contrôlés, validés et photographiés. Ils attendront à l’abri de la pluie. Quand le client viendra, la voiture sera proche du bureau où il signera et obtiendra ses papiers. Il n’aura plus qu’à mettre les pieds sous le volant et à démarrer.
« La RN 19 sera pour vous une belle vitrine », commente le président du grand Belfort, Damien Meslot, lors de la visite de chantier. « Cette entreprise a eu le nez fin, elle est même visionnaire », glisse le maire de Morvillars, Françoise Ravey. « Elle a su lancer le projet au bon moment ». La commune envisage du coup de développer son offre commerciale et de logements. Les salariés pourraient être tentés de s’installer à proximité.
Le 2 janvier, lumière sur ce futur haut lieu de l’achat automobile !
Source : Est Républicain >> Economie >> 23/12/2022 >> Par Christine RONDOT
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